
INTERVIEW FEDERICO SAGGIO
Le Sigurd de Saggio est un livre qui m'a surpris. La façon d'écrire, la personnalité complexe du héros, son passé et destin tragique, tout est là pour nous tenir en haleine tout le long. C'est une expérience marquante. Il m'est arrivé de penser à certains jeux vidéos comme The Witcher par exemple. Et pour cause, ce livre est de la Dark Fantasy. J'imaginais un monde à la Willow (1988, Ron Howard) ou à la Hansel et Gretel : Witch hunters (2013, Tommy Wirkola) au niveau visuel et ambiance : un monde où la peur peut écraser notre héros, et où nous ne ferions pas long feu, mais un monde plein de créatures et de magie. Pour citer de plus grandes franchises, j'ai souvent pensée au Seigneur des Anneaux(2001, 2002 et 2003, Peter Jackson) ou encore Eragon(2006, Stefen Fangmeier), pour leur côté héros épiques, passé et destin tragique, où les héros n'ont pas le choix de se plier à la pression du « glorieux destin » qu'ils n'ont pas choisi, et, malgré tout leurs efforts pour s'y soustraire, ils en viennent toujours à accomplir ce que l'on attend d'eux. Et bien Sigurd est en quelque sorte ce type de héros : il veut que son nom reste gravé dans l'histoire, qu'il devienne un héros épique aux nombreux hauts faits. Mais est-ce ce que les Dieux, qui ont choisi Sigurd pour être leur émissaire afin d'occire un dragon au Royaume des Brumes, accepterons les souhaits de grandeur du jeune héros ?
Vous
l'aurez deviné, Sigurd est un héros qui se battra sur plusieurs
fronts pour avoir le droit de choisir sa vie. Il
rencontrera des gens l'aidant ou simplement le servant dans sa
quête. Si
vous avez aimé lire Le Seigneur des Anneaux (ou le Hobbit), les
George R.R Martin, les Robin Hobb ou encore que vous avez
adorez les récits de la mythologie nordique, les récits de Federico
Saggio sur Sigurd, au centre de la chanson de Nibelungen et héros
épique présent dans l'Edda poétique et l'Edda de Snorri, devrait
vous plaire. Héros
imparfait et incroyablement attachant au vocabulaire quelque peu
fleuri, Sigurd est le premier roman d'une série. Avec
pour l'instant trois romans et un quatrième en cours, de belles
heures de lecture vous attendent !
Maintenant,
je vous laisse avec l'interview dont Federico Saggio a généreusement
participé. Je
tiens à le remercier à nouveau, car il ouvre le bal à toute
l'aventure que je m'apprête à vivre au sein des récits d'auteurs
français du 21ème siècle.
Je
vous souhaite une belle journée, et que les Dieux vous
protègent.
Bonjour Federico, je suis ravie de pouvoir vous interviewer. Tout d'abord pourriez-vous nous en dire un peu plus à propos de vous ?
Bonjour et merci de me permettre de m'exprimer via cette tribune.
J'ai 34 ans, je suis né à Marseille et je me consacre désormais à plein temps à mon activité d'écrivain, ce qui m'a permis de publier six livres, répartis en deux sagas (une de science-fiction, une de mythologie / Dark Fantasy) sur Amazon depuis que je me suis lancé en tant qu'auto-édité il y a un an.
Quel type de lecture appréciez-vous ?
Je suis davantage intéressé par un propos que par un genre littéraire ; j'ai besoin de personnages complexes, authentiques, surprenants. L'archétype du héros sans peur et sans reproche m'ennuie ; il n'y a rien de plus humain qu'un homme ou une femme qui doute, qui a peur ou qui cède à la colère. Le véritable héros est celui qui ressent tout cela, mais parvient à sublimer l'éclat de ses émotions, avant qu'il ne le consume.
Aussi, je peux lire de tout, mes lectures sont plutôt éclectiques du moment que le propos m'accroche. Pour autant, je dois reconnaître que je trouve davantage mon bonheur dans la Dark Fantasy et la Science-fiction depuis quelques années. Ce sont des genres qui explorent la nature humaine ou s'interrogent sur des modèles de société, sans s'embourber dans une littéralité qui peut devenir lassante.
Après tout, la lecture n'a-t-elle pas aussi été faite pour s'évader du carcan quotidien ?
Quels sont vos auteurs favoris ?
Je citerais R. Zelazny, I. Asimov, R.A. Salvatore, R. E. Howard, Glenn Cook, Jack London, A. Sapkowski, Robert Charles Wilson... la liste n'est bien sûr pas exhaustive et j'affectionne chacun d'entre eux pour des raisons bien différentes.
Malheureusement, je suis incapable de lire quand je suis immergé dans un roman que je conçois - et j'écris de façon presque ininterrompue depuis presque six ans maintenant.
Quel message voulez-vous faire passer à travers vos œuvres ?
Je cherche davantage à initier un questionnement chez le lecteur qu'à apporter des réponses. Le lecteur est témoin du ressenti de la vie d'un personnage, et en tirera ses propres conclusions, qui pourront différer de celles de mes protagonistes - qu'il s'agisse de Sigurd, ou de Bénédict dans mon autre saga, « Lululand ».
Dans le « Prélude au Ragnarök », j'évoque pêle-mêle l'enfance et le passage à l'âge adulte, le poids du passé et la construction de l'avenir, la transmission et l'héritage, l'amour et le pouvoir, la liberté de l'esprit et la servitude du corps, la responsabilité personnelle et le rejet sur autrui, le rapport à l'autorité, le libre-arbitre et la destinée... c'est un sacré programme !
Mais je crois que par-dessus tout, j'aimerais que les lecteurs retiennent certaines idées essentielles :
Rien ni personne d'autre que vous ne peut vous définir, et les limites sont là où on les pose.
Qu'importe le tragique du final, il ne faut pas abandonner, maintenir son intégrité, témoigner votre amour à ceux que vous aimez... avant qu'il ne soit trop tard, et qu'il ne reste plus que des regrets. Ainsi, accepter de faire un compromis, dès lors qu'il s'agit de poursuivre un idéal - est un risque de se compromettre. Transiger par rapport à un rêve, c'est renoncer.
L'histoire de Sigurd, c'est l'expérience de la vie elle-même.
C'est aimer, et souffrir. Quant à la mort, elle surviendra inéluctablement, alors autant ne pas laisser la peur nous paralyser les jambes - au risque de manquer notre rendez-vous avec la vie.
Comment trouvez-vous l'inspiration ?
Parfois de la façon la plus inattendue qui soit ; ce peut être une chanson, un poème, un film, un paysage comme un orage... tout et n'importe quoi. Je marche beaucoup à l'affect, donc j'ai besoin de me plonger dans un certain état d'esprit en fonction de ce que je prévois d'écrire...
Certains films et chansons font office de tremplin vers ces états émotionnels, pour me permettre de me mettre en condition avant certaines sessions d'écriture.
Écrivez-vous depuis longtemps et est-ce votre seul métier ?
J'écris depuis toujours (des poèmes, des nouvelles, des Jeux de Rôles) et j'avais 18 ans lorsque j'ai mis le point final à mon premier roman. Concilier une vie professionnelle traditionnelle avec une activité d'écrivain s'est avéré inconcevable - du moins pour moi. Par conséquent, j'ai décidé de me consacrer à l'écriture à plein temps il y a des années, peu avant de commencer le travail de recherches sur Sigurd.
Le résultat ne s'est pas fait attendre, ma productivité a explosé et la qualité de mes écrits a été réhaussée ; il est forcément plus simple de s'immerger dans sa fiction lorsque l'esprit n'est pas constamment ramené à des considérations plus pratiques, matérielles ou superficielles.
Comment publiez-vous vos livres ?
Par le passé, j'ai été édité dans deux maisons d'éditions différentes... et l'expérience, loin d'être satisfaisante, a été si pénible qu'elle m'a presque poussé à abandonner l'écriture. Après une petite période de repos afin d'y voir plus clair - et surtout d'avoir davantage de recul vis-à-vis de mon activité, j'ai décidé de passer outre les préjugés pour m'auto-éditer sur Amazon.
Contre toute attente, cela a été une véritable renaissance pour moi ; il n'y a désormais plus de filtre entre le lectorat et moi, j'échange avec lui pour mon plus grand plaisir... et cerise sur le gâteau, je peux désormais vivre de ce que je fais, grâce à l'enthousiasme et au soutien d'une communauté qui accueille mes écrits avec bienveillance - ce dont je lui suis sincèrement reconnaissant.
Malheureusement, concilier l'écriture avec un travail « régulier » est difficile, sinon impossible. Du moins en ce qui me concerne ; j'écris en immersion, et tout rappel à la réalité lorsque je suis immergé dans la peau de mon personnage entrave la qualité de ce que je fais.
Pourquoi Sigurd et pas un autre héros épique ? Comment avoir défini son caractère ?
Tout d'abord, j'ai toujours été passionné de Mythologie, principalement gréco-romaine et germano-scandinave.
Sigurd est un héros connu du grand public - au moins de nom, mais très largement incompris et mal jugé. C'est une figure qui a marqué la littérature et également engendré un grand nombre de fictions ; je pense notamment au « Seigneur des anneaux », très largement inspiré de la légende de l'or des Nibelungen et dont Sigurd est au centre, mais aussi à la « Légende de Tùrin » de JRR Tolkien qui présente des similitudes troublantes avec le mythe originel - et dont l'auteur ne fait pas mystère. Tolkien était féru de mythologie et connaissait parfaitement bien son sujet... ses écrits m'ont fortement marqué dans mon plus jeune âge, et lorsque j'ai découvert le texte originel qui les avait motivés, j'ai souhaité en apprendre plus.
A mon grand étonnement, je n'ai rien trouvé de probant en dehors des quelques ouvrages de référence - et dont la plupart se contentent de survoler la psychologie de Sigurd, pourtant terriblement complexe et intéressant. C'est d'autant plus étonnant quand on sait à quel point la mythologie germano-scandinave passionne les gens.
Depuis petit, quand je ne trouve pas ce que je cherche parce que ça n'a pas été fait, j'ai tendance à le faire moi-même. Avant ma majorité, j'avais ainsi conçu et testé une bonne demi-douzaine de jeux de rôles dans des univers que j'avais moi-même imaginés, en prenant le contrepied de ce qui me déplaisait dans ce qu'on pouvait trouver dans le commerce.
Cette tendance n'a fait que s'accentuer avec l'âge : ne trouvant pas mon bonheur dans les livres sur lesquels je tombais, j'ai fini par prendre sur moi d'écrire ceux par lesquels j'aurais aimé pouvoir découvrir la mythologie Scandinave. Ma frustration était d'autant plus grande que l'on trouve des récits sur la mythologie gréco-romaine à profusion.
Il était clair pour moi que ce devrait être accessible au néophyte, tout en étant satisfaisant pour qui est à l'aise avec la mythologie scandinave ; j'ai donc pensé mes romans pour qu'ils soient relativement courts et clairs pour ne décourager personne de se plonger dans un univers si complexe et méconnu - et je les ai voulus denses pour permettre plusieurs niveaux de compréhension en cas de relecture. Au fil des récits, les clins d'œil et références sont nombreux - mais glisser dessus sans les saisir ne nuit en rien à l'expérience. C'est un bonus.
Après une petite période de réflexion, je me suis attelé au travail de recherche pendant de longues années, à compiler les données, recouper les sources, étudier tout ce que je pouvais trouver sur ce personnage. Et plus j'en apprenais sur Sigurd, plus j'étais fasciné. Par ses tourments, ses contradictions, l'inéluctabilité tragique de sa destinée contre laquelle il n'a de cesse de se rebeller. La vanité même de son combat contre des forces qui le dépassent a quelque chose de véritablement héroïque qui m'a profondément ému.
J'ai souhaité être le plus fidèle possible aux mythes tout en évitant que ce ne soit pompeux ou opaque dans le déroulement des événements ; dans les textes originels, Sigurd - ou Siegfried, ou Seyfried, etc, a bien souvent un comportement incompréhensible : charmant un instant, cruel et sanguinaire le moment d'après. Héroïque dans une scène, parjure dans la suivante.
Je me suis penché sur sa psychologie et ai fait de mon mieux pour expliciter son cheminement au travers de ce que j'ai cru saisir de son tourment intérieur, lui-même engendré par une destinée terrible et une enfance douloureuse sous la houlette d'un tuteur émotionnellement déséquilibré - ce qui le marquera à jamais.
Par ailleurs, si l'histoire de son ascension est largement connue - son combat contre le dragon, l'appropriation du trésor et le sauvetage de la « princesse » (ce qui constitue désormais le trope le plus connu de la Fantasy classique), le récit de sa déchéance est bien plus discret dans la culture populaire. Et je dois dire que l'aspect Shakespearien de la tragédie qui est la sienne m'a profondément touché.
Avant de parler plus avant de la tragédie de la déchéance de Sigurd, j'aimerais revenir sur le trope désormais caricatural de la fantasy classique posé par Sigurd ; en développant ce mythe au travers de cette très libre réécriture / réinterprétation, j'ai aussi voulu replacer les personnages au centre de l'histoire, en démontrant que finalement, la destination importe peu tant que le voyage est plaisant ou, à tout le moins, intriguant. Tout le monde sait que Sigurd finit par tuer le Dragon et « délivrer » Brunehilde... mais j'aime à croire que la lecture des romans reste pourtant intéressante.
Car sont-ce là ses véritables motivations ? Ou sa quête, finalement n'est-elle pas de se découvrir lui-même ?
C'est une soif de connaissance qui ne sera jamais rassasiée, et qui pourrait bien entraîner sa perte. Voilà pourquoi Sigurd me fascine autant : son aventure fait écho au propre cheminement de chaque lecteur, de chaque lectrice, car son cheminement retrace celui de chacun d'entre nous au moment de se constituer en tant qu'individu : comment réagit-on face à l'adversité ? Sommes-nous libres ? Tout est-il déjà prédéterminé ? Comment se constitue-t-on vis-à-vis de l'autorité ? vis-à-vis de l'image de nos parents ? Quel écart y-a-t-il réellement entre l'image fantasmée de nous-mêmes, et celui que nous sommes vraiment ?
Comme je le disais plus tôt, l'aspect Shakespearien de sa tragédie a achevé de me convaincre de faire mon possible pour dévoiler cette histoire magnifique au grand public ; l'histoire d'amour impossible entre Brunehilde et Sigurd est aussi belle que complexe, n'a rien à envier à Roméo et Juliette, Tristan et Iseult ou encore Parîs et Hélène - et c'était du gâchis qu'elle soit sous-estimée à ce point.
J'espère sincèrement pouvoir réparer ce préjudice au travers de mes modestes écrits. Une chose est sûre, j'y mets tout mon cœur.
Je ne me base que sur le premier tome, mais Loki semble avoir une place a la fois discrète et importante dans votre histoire, influençant énormément notre héros. Suis-je sur la bonne voie en affirmant cela ?
Vous êtes absolument sur la bonne voie, et je suis ravi que vous ayez relevé cet élément.
De mon point de vue, Loki est très largement caricaturé et incompris dans l'imaginaire populaire. La culture Judéo-Chrétienne a fortement marqué la mythologie scandinave et l'a forcément altérée ; il faut savoir que jusqu'à la christianisation des Vikings, leur culture comme leur spiritualité est essentiellement de tradition orale. Lorsque tout est finalement retranscrit, leur culture est irrémédiablement marquée par le Nouveau Testament, et les figures païennes sont rattachées à la vision binaire qui en découle.
Loki est assimilé au Diable, Baldr à Jésus - je simplifie, bien sûr, mais l'idée y est.
De la même manière que j'ai cherché à rendre justice au personnage de Sigurd, je m'efforce de restituer la figure de Loki telle qu'il m'a semblé la comprendre.
C'est à mon sens le Dieu le plus intéressant - et probablement le plus complexe également. Contrairement aux autres, il n'est pas sectaire : par exemple, il fréquente volontiers les Géants (et aura même des enfants avec l'une d'elles) là où ses pairs les méprisent et les antagonisent mécaniquement.
Je pense sincèrement qu'il voit les Dieux pour ce qu'ils sont : des enfants gâtés, bouffis d'orgueil et ivres de puissance, qui ne souffrent pas jusqu'à l'idée que l'on puisse échapper à leur contrôle. Son amertume vient de leurs contradictions, des règles souvent injustes auxquelles ils soumettent le reste de la création - et qu'ils refusent eux-mêmes d'observer. Et pour couronner le tout, ils sont terrifiés à l'idée de perdre ce qu'ils ont, ce qui les rend d'autant plus dangereux - et les conduira aux pires extrémités.
Le sort réservé à Fenrir, le fils de Loki, est emblématique de leur cruauté : les Dieux ont peur de sa puissance et son seul crime aura été d'exister... et pour cela, il sera entravé, une épée plantée dans le gosier pour la lui maintenir ouverte. Et cela, pour l'éternité... jusqu'au Crépuscule des Dieux.
Cela s'apparente à de la torture, ni plus ni moins. Et je suis convaincu que les mauvais tours de Loki, l'acidité de ses mots, ainsi que le sale esprit que l'on lui prête ne font que découler de sa perspicacité.
Toute société a tendance à diaboliser quiconque moque ses dysfonctionnements et pointe du doigt ses contradictions - et la société des Ases ne fait pas exception.
Je préfère ne pas développer davantage mes observations à ce sujet, de peur de trop en dire : Loki jouera un rôle prépondérant dans la suite des romans.
Quels conseils donneriez-vous a quelqu'un souhaitant écrire son premier livre ?
En premier lieu, d'aller au bout de son envie et de ne surtout pas écouter les voix qui s'élèveront (il y en aura forcément !) pour vous faire observer que c'est une activité vaine ; il y a du plaisir dans l'écriture, et il y en a aussi dans le partage. Et proposer une œuvre au public, c'est initier une connexion magnifique avec les autres, qui marche dans les deux sens.
Il faut aussi dépasser les préjugés sur l'écriture : c'est une activité chronophage, énergivore, et qui nécessite énormément de travail. Avant de me lancer dans l'écriture de mon premier roman, j'ai consacré énormément de temps à l'écriture proprement dite. Durant des années, j'ai fait des incursions dans la poésie, j'ai exploré différents genres, différents styles et types de narration. Je me suis beaucoup exercé.
Ainsi, le moment venu, je n'ai pas été limité par la technique et je peux désormais laisser les idées couler à travers moi, sans risquer que mon style ne vienne trahir mon ambition, ou que la frustration ne vienne mettre un terme à mon envie.
Mon conseil est donc très simple : travailler, s'exercer, persister, et ne pas transiger avec la qualité... mais aussi beaucoup, beaucoup lire en amont ! On apprend beaucoup de ceux qui ont pratiqué avant nous.
Pensez-vous faire des dédicaces courant 2021-2022 ? Certains en seraient plus que ravis je pense.
J'adorerais aller à la rencontre du public - et ce n'est pas exclu.
Malheureusement, en l'état actuel des choses, ce n'est pas une option ; la situation politique et sanitaire actuelle rend la chose difficile.
Espérons que les choses s'améliorent dans un futur proche !